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Un jour pour...

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12 décembre 2008

Insomnie

Non mais franchement, une insomnie! Alors que je suis censée manquer cruellement de sommeil, ça fait 1h30 que j'arrive plus à dormir... Tout ça parce qu'une certaine personne s'est cru permis de m'envoyer un texto à 3h du mat, et que moi et mon 6ème sens surdéveloppé ça nous a réveillés alors même que mon téléphone était éteint!

Héééé, peut-être que ça veut dire que je suis prête à faire des bébés? A ne plus dormir entre minuit et 5h du mat pour cause de mioche qui chouine? A me lever fraiche et pimpante toutes les 3h pour donner vaillamment le sein?

Bon, faudra repasser quand même, c'est pas comme si c'était au programme. Non, pas du tout au programme, même. C'est plutôt à l'opposée totale de mon programme. Mon programme, là, tout de suite, serait de me recoucher et d'arriver à garder les yeux fermés et le cerveau éteint, surtout le cerveau éteint en fait, pour pouvoir être en forme pour la suite du programme. Mais évidemment, suffit pas de le commander.

Du coup j'ai quand même découvert quelque chose. Parce que j'en ai profité pour prendre tranquilou un petit-dej au lit, avec le ELLE de cette semaine sur les genoux. Et dans le ELLE de cette semaine, que vois-je, que lis-je? De quoi donc me délectais-je? Je vous le donne en mille, d'un article sur le classement wikio des blogs féminins, rien que ça ma p'tite dame.

Ca m'a rappelé que moi aussi, j'étais une blogueuse douée et influente. Ouais parfaitement, influente! Je vous jure que quelque part dans le monde, sur cette vaste planète, une lectrice ou un lecteur a déjà été influencé(e) par mon blog. J'en suis persuadée jusqu'au bout de mon mono-neurone (celui qui nage, complètement perdu dans le liquide stagnant de mon cerveau, excusez c'est la fatigue) et c'est ça qui compte alors ne venez pas me casser ma motivation hein!

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19 octobre 2008

En musique!

Alors que, justement, je me disais que ce blog tombait en décrépitude, je me découvre taguée par Am's. Une bonne occasion de m'y remettre!

Les règles sont donc :
Choisir 5 chansons qui vous ressemblent et dire pourquoi
Faire une playlist avec les chansons
Mettre en 6ème position " LA chanson d'amour"
Tager 5 personnes de votre choix


Birdy Nam Nam - Abbesses
Une chanson qui part dans tous les sens, c'est une chanson qui me ressemble.

Eddie Vedder - Guaranteed (BO de Into the Wild)
Le titre que je joue et rejoue à la guitare depuis 15 jours... Et un hommage à un superbe film qui me raccroche à mes rêves.

Gorillaz - Fire Coming Out Of The Monkey's Head
Un été à Londres, premier stage, premier mois toute seule dans une ville inconnue, première obligation de me débrouiller seule... Un grand pas vers l'âge adulte.

Moriarty - Jimmy
Pour les soirées guitare avec mon cousin et nos amis, pour la douceur qu'elle inspire, la légèreté et le sourire qui nous viennent dès les premières notes.

Daft Punk - Harder, Better, Faster, Stronger

LA chanson d'amour serait :

Eric Clapton - Layla
Parce que si on me fait une déclaration d'amour, je veux qu'elle soit aussi rock'n'roll que celle-là!


Et je suis obligée d'ajouter :

Florent Pagny - Savoir aimer
Une des chansons de mon enfance, beaucoup de souvenirs qui reviennent à chaque fois que je l'écoute

Je ne tag personne parce que les quelques copinautes que je connais l'ont déjà été... Mais promis, je vais me faire de nouvelles cyber-amies!

 

10 juin 2008

Interview de Renan Luce, épisode 2

3 mois après, j'ai enfin pu récupérer l'enregistrement de mon interview de Renan Luce et la retranscrire (ce qui prend fichtrement plus de temps que je ne le pensais).
La voici donc en avant-première pour vous, chers amis, sur mon blog:

Salut, pourrais-tu te présenter pour les quelques personnes qui ne te connaissent pas encore ? Quel genre de musique tu fais, comment tu décrirais ta musique ?

C’est de la chanson française, même si c’est un terme un peu vaste. J’ai surtout envie de raconter des histoires, les textes sont une dimension très importante dans mes chansons. Je commence souvent par réfléchir à ce que je veux raconter, même si la musique peut parfois venir avant.
Et puis après musicalement, j’ai pas mal d’influences folk. C’est un genre que j’écoute beaucoup, je m’accompagne et je compose à la guitare.

Justement, qu’est-ce que tu écoutais quand tu étais plus jeune ?

Enfant, j’écoutais beaucoup de chanson française parce que c’était ce qu’écoutaient mes parents : du Brassens, du Nougaro, du Trenet, Barbara…
Dans l’adolescence, c’était plus du rock et toute la scène française : les Têtes Raides, Noir Désir, Miossec…
Et puis aujourd’hui, c’est toujours beaucoup de chanson française mais c’est vrai que depuis quelques années j’écoute beaucoup de musique folk comme Johnny Cash…

J’ai lu que tu écoutes pas mal de Bob Dylan…

Oui Dylan c’est quelqu’un que j’aime beaucoup depuis un peu plus longtemps. J’aime bien le personnage et sa manière super brute de faire des chansons

Quand est-ce que tu as voulu te lancer ? A quel moment tu t’es dit que tu voulais être chanteur ?

J’ai vraiment envie de faire ça depuis que je suis enfant, j’en parlais déjà à la maternelle. Quand j’ai découvert le chant, j’ai tout de suite senti que c’était un genre dans lequel je n’avais pas besoin de me forcer. C’était assez naturel et ça représentait un moyen de communiquer qui m’allait bien.
Après cette découverte du chant, j’ai eu envie de faire de la musique. J’ai fait du piano puis du saxophone, mais toujours avec l’idée de faire un jour des chansons plus que « juste » de la musique.

Et tu as atterri à l’ESC Toulouse…

Oui, et ce n’est pas vraiment une erreur de parcours. Après avoir eut mon bac, je commençais à peine à écrire des chansons et à faire des concerts donc je ne me sentais pas de me lancer.
L’école de commerce m’a permis de m’investir dans des associations : au niveau artistique, on a organisé des spectacles. J’ai aussi fait un projet humanitaire : j’ai enregistré deux chansons à moi pour Madagascar. Ça me permettait de continuer à faire de la musique sans ne faire encore que ça.

Après l’ESC Toulouse, tu as directement bifurqué vers la musique ?

Non, en fait je suis arrivé à Paris pour mon stage de fin d’études chez un producteur de concerts. Je savais déjà que je voulais travailler dans ce milieu.
J’ai commencé à faire des rencontres : avec un éditeur chez Universal, avec mon manager… J’ai commencé à jouer plus souvent et donc j’ai arrêté de travailler pour m’y consacrer entièrement.

Tu as rencontré Bénabar…

Oui j’ai rencontré Bénabar un petit peu après et j’ai fait une quinzaine de premières parties avec lui. Entre temps, j’avais aussi rencontré ma maison de disque donc tout s’est lancé assez vite : une fois que je suis arrivé à Paris, il a fallu 2-3 ans (jusqu’en 2005) pour que ça devienne vraiment très concret.

C’est à cette époque que tu as pu perfectionner ta technique du live ?

La seule expérience que j’avais c’était des petits concerts avec ma guitare dans des bistros. Je jouais assez peu régulièrement, je ne me sentais pas trop d’appeler et de démarcher les salles. C’est pourquoi ça a été important de rencontrer des gens qui faisaient ça pour moi.

Comment tu te considères vis-à-vis de Bénabar ?

Fatalement, il a une grande influence sur moi. C’est un des premiers artistes que j’ai rencontré puis côtoyé. Sa manière d’appréhender les concerts et les tournées me sert beaucoup. Il est très humain avec son équipe, il ne marque pas de distance entre les gens et c’est important pour que la tournée se passe bien.

Qu’est-ce que tu retiens de cette tournée avec Bénabar, dans laquelle tu jouais en première partie ?

C’était mon premier contact avec un public très nombreux. Ca m’a beaucoup servi pour rencontrer des gens qui m’ont suivi ensuite et sont venus à mes propres concerts.
Et puis il y a eu l’apprentissage de la tournée, la rencontre avec les musiciens, avec toute l’équipe…

Tu as donc fait de belles rencontres dans ce milieu ?

Oui c’est vrai, on pense souvent que c’est un milieu de requins mais j’ai la chance d’être entouré de gens qui s’entendent bien, que ce soit mon éditeur, mon tourneur, ma maison de disques… Ce sont des gens très sains, il n’y a pas de prise de tête, juste l’envie de bien travailler en s’amusant.
Pour ce qui est des autres artistes, la chanson française est un monde assez solidaire.

Y a-t-il des gens avec qui tu aimerais travailler ?

Pas forcément avec d’autres chanteurs pour faire des duos, à moins que je pense à une chanson qui nécessite un duo. Par contre peut-être des collaborations avec des réalisateurs, par exemple celui qui a travaillé et joué avec Yaël Naïm.

Tu as déjà fait des duos, avec Emily Loizeau par exemple, qui est d’ailleurs nominée face à toi aujourd’hui.

C’est vrai et j’adorerai qu’on ait tous les deux une Victoire, j’adore cette fille.
Pour les duos, ça arrive lors de concerts à Paris, c’est plus facile puisque la plupart des artistes habitent là. Ca fait plaisir au public et nous on s’amuse bien.

Tu as sorti ton premier album en 2006 et il sera bientôt double disque de platine. T’attendais-tu à un tel succès ?

Je savais que les échos étaient bons alors je me disais que ça pouvait « marchotter », que je ferai une jolie tournée dans des petites salles. Mais c’est vrai qu’il y a eu un engouement depuis l’été dernier auquel je ne m’attendais pas. Je vais de surprise en surprise, je n’ai eu que des bonnes nouvelles depuis quelques mois.

Est-ce que ce succès a changé quelque chose dans ta vie d’une manière générale ?

Pas vraiment j’espère. Fatalement je suis plus fatigué, j’ai plus de pression parce que je sais qu’il y a plus d’oreilles qui attendent la prochaine chanson, mais c’est plutôt encourageant. Pour le reste, je profite.

Ta tournée t’as emmené en Belgique, en Suisse, au Québec et en France. As-tu vu des différences au niveau de l’accueil, de ton public ?

Ce n’est pas si marqué que ça, ça dépend surtout des soirs. Il y a des régions où il y a une super ambiance, en particulier en Bretagne puisque j’en suis originaire, mais ça dépend surtout beaucoup de nous, de ce qu’on donne sur scène. Souvent, un concert se joue au début, on sent assez vite de quel type le public va être.

Donc il n’y a pas vraiment de différence entre les pays ?

Au Québec, c’était une découverte pour le public, il était très attentif et il participait beaucoup. En Belgique, les gens étaient très chaleureux. En Suisse, dans les petites salles, c’était assez calme. Voilà, on ne peut pas vraiment tirer de généralité sur les publics, c’est plutôt à nous de mettre l’ambiance.

Quels sont tes souvenirs de l’Olympia ?

C’est un lieu mythique. Je pense à tous les gens qui y sont passés… Et puis il se passe un truc bizarre dans cette salle, il y a quelque chose de super énergique. Elle est très bien conçue, grande mais on sent les gens super proches.

Comment envisages-tu les Victoires de la Musique ce soir ?

J’aimerais bien en avoir une parce que ça fera plaisir à tout mon entourage, et à moi aussi bien sûr. Je me connais, je sais que je vais me prendre au jeu dès que je serai dans le Zénith et que tout le monde va me parler de ça. Mais je peux très bien passer à côté et ça ne sera pas un drame. Ca va être assez intimidant alors j’essaye de l’aborder de manière assez détendue, de me dire que j’ai de la chance d’être là.

Tu es nominé dans 3 catégories : artiste révélation du public, artiste révélation scène et album révélation de l’année. C’est assez énorme d’obtenir la reconnaissance de ses pairs…

Oui, c’est incroyable. Je ne sais pas ce qui fait le plus plaisir, si c’est le public ou les professionnels. Le public c’est touchant, parce que c’est une preuve sincère du fait qu’il adhère aux chansons. Et avec les professionnels, il y a un petit peu d’orgueil dans le fait de savoir ce que pensent les collègues de ce qu’on fait. C’est peut-être une part moins importante mais elle fait du bien au moral.

Quels artistes écoutes-tu en ce moment ?

En France, il y a pas mal de petits jeunes comme moi que j’écoute beaucoup : Daphné, Benoit Dorémus… Sinon, j’écoute beaucoup Elvis Perkins, qui est un chanteur folk que j’adore.

As-tu déjà eu envie d’explorer d’autres domaines artistiques ?

L’écriture me plait bien, d’une manière générale. Peut-être qu’un jour je m’amuserai à écrire une nouvelle, un scénario… Pour l’instant je n’ai pas envie de trop m’éparpiller parce que je sais que j’ai du mal à faire plein de trucs à la fois.

Est-ce que tu te verrais faire autre chose ?

Maintenant que j’ai goûté à la chanson, je pense que je me sentirai un peu triste si je devais faire autre chose. Quand j’ai commencé à travailler à Paris, même si c’était dans le milieu artistique, j’étais dans un bureau et je me sentais beaucoup moins épanoui. D’ailleurs on se faisait la réflexion hier dans le bus avec toute l’équipe, on se disait qu’on avait de la chance de rencontrer tous les jours des personnes différentes, de se réveiller dans des villes différentes…

D’où vient ton inspiration pour les textes que tu écris ?

C’est variable, la plupart du temps ils sortent simplement de mon imagination. Je m’amuse à rêver et je pique dans des rencontres que j’ai faites, des lieux que j’ai vus. Je les caricature un peu pour en faire une histoire, un peu comme un conteur. Si je veux parler d’un sentiment par exemple, j’essaye de le situer dans un lieu, avec des personnages.

Quel est ton processus d’écriture ?

D’abord la période de réflexion qui est assez ludique, où je m’amuse à chercher des idées. Puis vient la période un peu plus laborieuse où il faut travailler la forme, les rimes, la structure de la chanson que je construis comme un puzzle. Souvent j’ai une idée, je sais ce que je veux raconter mais il y a plein de manières de le faire pour que tout s’imbrique bien. Il faut essayer de faire en sorte que les rimes soient riches, que les images soient efficaces. Il faut être à la fois précis et poétique.

Qu’est-ce qui te plait le plus entre l’écriture et l’enregistrement en studio, et la scène, la tournée ?

J’adore avoir fini une chanson dont je suis vraiment content. La tournée, c’est l’adrénaline et les rencontres et je ne pourrai jamais m’en passer. En studio, le côté artisanal est agréable, avec la construction minutieuse d’un petit objet qui nous plait. Ce sont trois étapes indispensables qui se complètent. Ma préférence irait quand même à la tournée, parce que c’est ce qui « remplit » le plus.

Pour finir, as-tu un nouvel album en préparation ?

J’ai quelques nouvelles chansons finies, que je teste déjà sur scène. Et puis je continue à écrire, j’ai plein de bouts de chansons dans mes carnets.
On finit la tournée le 24 mai, je vais d’abord prendre un peu de vacances et me mettre au calme pour essayer d’enregistrer à la fin de cette année et sortir un nouvel album l’année prochaine. Je sais que la tournée va me manquer et que je vais avoir envie de repartir au plus vite.

5 juin 2008

Question cuisine

Taguée par Amstramgram (le premier tag de ma vie bloguesque, quelle émotion!), c'est à moi de répondre au questionnaire gourmand (je vous préviens tout de suite, je suis incapable de ne donner qu'une réponse par question).

Les règles d'abord:
- mettre le lien de la personne qui m'a taguée
- mettre le règlement sur mon blog
- tanguer 6 personnes à la fin du billet en mettant leur lien.
- avertir directement sur leur blog les personnes taguées.

1) Un aliment ou un produit que je n'aime pas du tout : la Vegemite, une pâte à tartiner australienne salée infecte, que j'ai goutée en Allemagne. C'est un peu comme la Marmite anglaise, en encore plus mauvais.

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2)  Mes 3 aliments favoris : le chocolat, évidemment. Ensuite ça se corse : je vais dire les nectarines-avec-la-peau et les pasteis du Brésil, des sortes de petits friands au fromage que je mangeais là-bas.

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3)  Ma recette favorite : le chutney (d'abricot, de figue...) en accompagnement (de poulet, de canard...). C'est facile à faire, ça épice doucement un plat et tout le monde aime. En bonne novice culinaire, j'adore aussi faire des muffins ou des crumbles, évidemment.

4)  Ma boisson favorite : la grenadine pour les souvenirs de petite fille, le cidre pour la vie de grande fille.

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5) Le plat que je rêve de réaliser et que je n'ai toujours pas fait : des macarons et une panacotta (et puis les pasteis dont je parle plus haut et que je ne pourrai jamais faire car il faut une pâte spéciale qui se vend au Brésil).  

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6)  Mon meilleur souvenir culinaire : la compote de pommes maison, réalisée tous les automnes en famille sous la direction de mon papa, puis distribuée aux cousins, oncles et tantes jaloux de notre "savoir-faire" ; et aussi le fraisier que ma maman commandait à chacun de mes anniversaires.

Comme Ams a déjà tagué les quelques copinautes blogueuses que j'ai, je fais mon égoïste et je ne tag personne, na!

25 mai 2008

Un jour pour... ne rien faire

Un bel après-midi sur mon mini-balcon, un après-midi fait de lecture et d'internet, qui passe doucement au soleil....

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4 mai 2008

Ma vie en Carrie

Je suis une nouvelle accro à Sex & the City (j’ai toujours aimé avoir un train de retard). J’ai donc cherché en quoi, Carrie et moi, on était un peu sœurs finalement.

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-    J’ai des amies qui n’hésitent pas à être franches et directes avec moi. Enfin elles ne sont pas directement franches, ni même franchement directes. Disons plutôt que quand j’ose un « Ohlala, c’est fou ce que j’ai grossi depuis quelque mois ! », elles n’essayent pas de me contredire. Si c’est pas de l’honnêteté, ça ?

-    Je collectionne les boucles d’oreilles. D’une, c’est moins cher que les chaussures. De deux, ça nécessite moins de mètres cubes de rangement. De trois, je n’aime pas mes pieds. Mais dans le fond, c’est exactement le même combat.

-    Je suis célibataire (du moins d’un point de vue administratif) et sans enfant, je n’ai jamais été mariée, je ne suis pas fiancée ni sur le point de l’être. Alors certes, je n’ai que 20 ans, ok. Mais j’ai bien le droit de flipper à l’idée de finir seule mes vieux jours, non ?

-    Moi aussi, je suis blonde. A me regarder comme ça, on croirait pas, pourtant c’est ce qu’on me dit tout le temps. Alors je préfère me fier à l’opinion publique.

-    Je pousse des cris stridents dès que quelque chose me fait peur. Tenez, y a pas si longtemps, je marchais tranquillement quand une mouche (ce petit insecte fourbe et sale) a croisé mon chemin. En temps normal, j’aurai ignoré le bond qu’a fait mon cœur dans ma poitrine et continué mon chemin. Mais là, j’ai pensé à ma soeur Carrie : je n’ai pas hésité, j’ai crié.

-    Je mange tout le temps. Comme Carrie. Dans sa vie à elle, c’est fait pour créer chez nous, audience, un sentiment de bien-être. Du coup, elle s’envoie glaces, donughts et pancakes sans une once de culpabilité. Sauf que elle, dès que la caméra a le dos tourné, elle recrache tout. Moi, jusqu’à preuve du contraire, il n’y a aucune caméra chez moi. Donc je suis bien obligée de tout manger. Donc je grossis. Et je ne vous parle même pas de l’alcool.

-    Tiens, si, parlons-en de l’alcool. Moi aussi je suis alcoolique. Sauf que moi je ne bois pas des Cosmopolitan à 7 euros 30 la gorgée, mais plutôt des vodkas pomme à 10 euros la bouteille. Forcément, c’est moins classe comme alcoolisme.

-    Enfin, je suis la mode de très près. Par exemple, je suis très au courant des tendances H&M.

Carrie, tu vois, toi et moi on est un peu comme les jumelles Olsen. Alors t’aurais pas le jumeau de Big à me présenter ?

24 avril 2008

Je fais ma comédienne

Avec ma troupe de théâtre, on a été pris pour jouer au Festival de théâtre universitaire et des grandes écoles, qui a lieu de jeudi à dimanche, à Cabourg.
On "s'envole" donc demain pour la Sexy Normandy, où on espère tout déchirer!


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La réalité, c'est plutôt qu'on est tous sur le point d'aller déposer des cierges et invoquer Sainte Rita tellement on a les chocottes!

Pas qu'on soit une troupe de poules mouillées, je vous arrête tout de suite. Nous sommes les Obiwan Kenobi du monde du théâtre, bien au contraire!
En fait le hic c'est qu'on a modifié tout un tas de trucs depuis nos premières représentations, du fait de la taille de la scène cabourgienne qui a rétréci telle les gosses dans "Chérie, j'ai rétréci les gosses" par rapport à celle de nos fulgurants débuts. Du fait aussi de certains comédiens surbookés qu'il a fallut remplacer en un mois. Du fait, enfin, du nombre nanno-esque de répétitions qu'on a pu faire depuis.

Mais tout va bien se passer... hein?
Et puis si on ne revient pas dimanche avec un prix un reste d'orgueil, j'espère qu'on aura toujours pu profiter de la plage et du beau temps annoncé par météo france.

22 avril 2008

Un jour pour... le parapente

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Quelques photos du Press Purée (une compétition de sports de glisse) de ce week-end, à Valmeinier.

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J'ai commencé le parapente l'été dernier, à la Dune du Pyla, avec mon cousin et ses amis. C'est là que j'ai attrapé le virus.

Depuis, j'ai fait un stage pour apprendre correctement, dans les Alpes. C'était absolument génial, voler toute seule au milieu des montagnes, cette impression de liberté totale, le vertige de se lancer au décollage, la satisfaction d'atterrir "dans les règles de l'art"...

Quand on est parisienne, c'est un peu difficile de s'y mettre régulièrement. J'aurai voulu en refaire ce week-end, à Valmeinier, mais les conditions n'étaient vraiment pas bonnes pour une débutante.

Tant pis, je devrai attendre cet été, pour une nouvelle session au Pyla!

En attendant, quelques photos de mon cousin et d'un autre parapentiste que j'ai prises samedi. Ils avaient des fumigènes attachés au pied, ça donne des trainés de fumée rouge et c'est beauuu. Dangereux à faire (mais ce son des pros), mais ça fait son effet!

Et puis pour moi ça a été l'occasion d'étrenner mon reflex numérique.

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Dans un autre article, je vous mettrai des photos de moi en parapente, histoire de me la péter un peu. ;)

13 avril 2008

Un jour pour… laver ma peau au cacao

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Je me lève, et je te bouscule, tu ne te réveilles pas… ?

Tant mieux ! Je serai la première sous la douche !

Non, cet article ne racontera pas les déboires de cohabitation entre un homme metrosexuelisant sur les bords, qui vient de découvrir les joies de sa première crème Nivea, et une femme active, un minimum coquette… enfin une femme quoi.

Non, je ne vous ferai pas l’honneur d’une énième plaidoirie qui pourrait avoir pour titre « Rendez leur salle de bain aux femmes dans le besoin ! ».

Non. Moi, à la place, superficielle jusqu’au bout, je vais plutôt vous parler d’une petite merveille, vendue par une marque de cosmétiques au nom très bourge. J’ai nommé : le gel douche au chocolat !

(c’est là que la gente masculine s’exclame : « Celle-là, c’est bien une gonzesse tiens ! »)

Avant de critiquer ce nouveau sujet vaseux, laissez-moi vous expliquer en quoi ce gel douche est une tuerie.
D’abord, le flacon : tout de marron vêtu, il ne paye pas de mine. Je dois dire qu’il fait même plutôt carrément chimique. « Pas très écolo, tout ça », s’est dit mon petit esprit rebelle. Parfait pour moi, hop dans le caddie !
(je tiens à préciser qu’en vrai dans la vie, je trie, je ne laisse pas couler l’eau du robinet, je me déplace à vélo et je mange des fruits frais)

Ce matin, lorsque j’ai ouvert le flacon et versé le précieux gel dans ma main, je n’ai pas été déçue: une couleur chocolat aux reflets caramel, une douceur fondante et surtout, surtout, une merveilleuse odeur sucrée et envoûtante. Je vous jure que j’ai dû me retenir très fort de ne pas en manger un peu !
Je me lave, donc, parce que c’est quand même mon but principal ce matin. Ca mousse, ça sent toujours aussi bon, je ferme les yeux, respire à fond et m’imagine nager dans une piscine de chocolat fondu. Je me cogne aux portes vitrées. Voilà, fallait pas faire la maligne !

Du coup je reviens à la réalité : je vais être à la bourre pour mon rendez-vous avec mon café. Heureusement, le meilleur est encore à venir. J’éteins l’eau et sors de la cabine embuée. Instantanément, une odeur de chocolat m’envahit. Ma peau sent bon, je suis à croquer. Allez, si j’en goûtais un morceau, il se passerait quoi ? Je porte mon bras à ma bouche, je mords. Aie ! Ca fait pas du bien. Décidément, ce matin, je les enchaîne. Moi et ma peau cacao, je crois qu’on va vite retourner sous la couette !

10 avril 2008

Un jour pour… rencontrer mon mari Renan

Alors qu'on annonce aujourd'hui que Céline Dion projette de faire un deuxième enfant chevelu à son mari René, voici finalement le récit de l'interview de Renan Luce, que j’ai réalisée le 8 mars juste avant les Victoires de la Musique. Pour celles qui n’auraient pas suivi, Renan a ensuite gagné 2 des 3 prix pour lesquels il était nominé : Album révélation de l'année et Artiste révélation scène. Je suis sûre que je lui ai porté chance !

Malheureusement, je ne peux pas vous retranscrire ici l’interview. Pour deux raisons : la première c’est que je ne l’ai pas encore reprise par écrit, tout est sur l’enregistreur d’un ami et je n’ai pas eu le temps de m’en occuper. La deuxième c’est que, quand je l’aurai écrite, elle paraîtra dans un magasine, certes gratuit, mais je ne sais pas si j’ai le droit de la mettre sur mon blog avant pour autant. Donc il faudra patienter un peu, quand le magasine sera sorti, je scannerai la page et vous en mettrai la plus belle copie ici.

D’ici là, je peux quand même vous donner quelques détails sur ma rencontre avec ce charmant jeune homme.

Avant tout, j’ai trouvé qu’il « collait » vachement bien à sa musique. J’entends par là qu’il écrit des mélodies gaies et jolies, aux paroles pleines d’humour. Et lui, c’est un peu la même chose, physiquement: c'est un petit gars rigolo qui a vraiment une tête de gentil.
Il est arrivé avec un petit sourire, ne sachant pas vraiment si c’était moi, son rendez-vous. Je lui ai fait la bise, toute bouleversée. On s’est assis à une table, j’ai bien essayé de le draguer à mort mais sans succès. Passionné par son métier et par la musique en général, il m'a raconté ses débuts, son processus d’écriture, le choix des thèmes de ses chansons… comme si j’étais la première à qui il en parlait, et pas simplement une énième pseudo-journaliste. Il était attentif à mes questions, précis dans ses réponses, c'était très agréable.

Et puis finalement, au fil de la discussion, je me suis dit qu’il était un peu le grand frère idéal de toutes les filles de France. Je le louerai bien pour un repas de famille, tiens ! On a vraiment envie de lui souhaiter le meilleur. C'est donc ce que je fais:

Renan, si tu me lis, je te souhaite que tu me réconcilies avec le mariage et, plus sérieusement, que ton prochain album nous surprenne et cartonne tout autant que le premier!

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La belle gosse à gauche c'est moi, juste pour vous montrer que j'ai pas piqué cette photo sur internet. ;)

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